Bourse à dés : Le Laboratoire du Trismégiste

Une superbe bourse à dés qui vous accompagnera dans toutes vos parties de jeu de rôle ! Que vous jouiez à Donjons et Dragons ou n'importe quel univers, ce petit sac pour ranger les dés est l'accessoire idéal pour jouer avec style.

Confection des bourses à dés

Chaque création a été pensée, élaborée, perfectionnée par la Tisseuse de Magie elle même. Elles se composent de tissus choisis spécialement pour son design unique, d'une ouverture extensible ouvragée et de détails ajoutés à la main. Pour compléter le tout, une attache est ajoutée et accessoirisée.

L'atelier

Chaque création est confectionnée depuis la chaumière de la Tisseuse dans la région Lyonnaise. Les bourses sont d'abord formées à la machine à coudre, puis l'ouverture et les détails sont apportés manuellement et sont différents d'une création à l'autre.

Matériaux

L'entreprise qui imprime ces tissus met un point d'honneur au respect de l’environnement : pratiques durables, encres et colorants à base d’eau et efforts sur les initiatives permettant la réduction des déchets. Les tissus y sont d'ailleurs imprimés seulement à la demande afin d'éviter le gaspillage.

Dimensions :

16 cm de hauteur
10 cm de fond
L'ouverture fait 3cm fermée et 10cm ouverte

L'Histoire du Laboratoire du Trismégiste

Je ne me repose pas souvent. Je crois que la dernière fois que je suis restée chez moi plus de quelques jours d’affilée, les enfants de ma soeur ne marchaient pas encore. Aujourd’hui, non seulement ils courent, mais ils sont capable de m’apprendre plus que n’importe quel spécialiste sur les mastodontes qui ont parcouru nos terres bien avant la domination humaine.

Alors quand j’ai enfin passé les portes de mon salon presque laissé à l’abandon le mois dernier, je ne m’attendais pas à le quitter une fois encore si vite. Hédré Deblast, un ami à moi, avait fort chaleureusement offert de prendre soin de mon domaine, à Lyon, en mon absence. Le fait est qu’il en prenait autant “soin” en ma présence. Je ne reviendrai pas sur l’état de mon salon à mon retour… mais il avait cependant tenu l’une de ses très maigres promesses : il avait pris le soin de réceptionner mon courrier.

L’une des nombreuses et inintéressantes lettres que j’avais reçues attira mon attention. C’était un courrier d’Eman Fahmy, l’une de mes anciens professeurs. J’avais eu la chance de travailler avec elle sur l’une de mes thèses et de profiter de ses connaissances presque insondables sur les mythologies égyptiennes et berbères. Elle était maintenant enseignante à l’Université du Caire et souhaitait pouvoir me rencontrer au plus vite pour discuter d’un sujet qu’elle disait de la plus haute importance. Laissant entre les mains expertes d’Hédré la gestion de ma maison, j’ai filé prendre le premier aérostat en direction du Caire. Le voyage ne fut pas de tout repos, mais j’avais l’habitude.

Là-bas, Eman Fahmy m’a accueillie sur le tarmac, un large sourire aux lèvres. Nous avons à peine eu le temps d’échanger quelques banales paroles de retrouvailles, qu’elle enchaînait sur le sujet de ma visite :

— Tu m’as parlé dans l’une de tes lettres, des artéfacts dont tu fais la collection et l’étude. La Tisseuse de Magie.

— Tu avais parlé d’une correspondance dans les légendes locales, si je me souviens bien.

— Ce que tu appelles légendes locales est le fondement de nos sociétés modernes, tu t’en rends compte ?

— Toutes mes excuses.

— Ne t’inquiète pas. Je comprends. Oui, j’ai soupçonné longtemps que cette Tisseuse qui ne semblait pas vouloir disparaître des lignes de tous les documents que tu déterrais pouvait avoir fait un passage par nos mythes également. Je suis presque persuadée qu’elle s’est faite nommer, pendant un temps Neith et a résidé dans la ville de Saïs.

Elle développa sa théorie dans le taxi qui nous amena jusqu’à ses appartements au centre ville. Ce pour quoi elle m’avait fait venir, évidemment, n’était pas ces simples suppositions pourtant pleines de sens. C’était pour l’un des artéfacts qui avait refait surface en Egypte. Elle avait fait des pieds et des mains pour mettre la main dessus et me permettre d’avancer mes recherches. L’objet en question avait été identifié par Eman Fahmy comme l’une des bourses de la Tisseuse de Magie qui aurait appartenu à l’une des figures mythiques de l’égypte ancienne. Ce personnage, à l’origine de l’Alchimie et de bien des découvertes magiques, aurait vécu à Alexandrie où il aurait porté le nom de Thot ou, plus tard, d’Hermès Trismégiste.

Malheureusement Eman n’a pas été capable de m’en dire bien plus sur l’identité de ce philosophe, médecin et alchimiste. D’après ce que j’ai pu découvrir de mes recherches sur place, les légendes se croisent et se recroisent à son propos.

Quoi qu’il en soit, Eman m’a demandé d’ouvrir la bourse et d’y plonger ma main. Quelle ne fut pas ma surprise en sentant, au bout de mes doigts, des fioles, des feuilles séchées et toutes sortes d’ingrédients différents qui semblaient réunis tous dans l’espace extra dimensionnel de l’artefact. D’après mon ancienne professeure, il s’agirait tout simplement du laboratoire d’Hermès Trismégiste, transposé dans “l’espace-bulle” de la bourse qu’a tissé la Tisseuse de Magie.

Je n’ai pas encore trouvé davantage d’informations sur cet objet, mais chaque fois que j’ai envie de me faire un thé, j’hésite à y glisser les doigts pour y trouver les feuilles de quelques fleurs aujourd’hui oubliées…

Texte par Edouard H. Blaes